Rhingrave

Derrière l’écran, l’indice de protection est faible, et sept milles inquiétudes. Quand on joue devant l’embouchure comme on use des mots pour s’exercer à une nouvelle symphonie, elles les ressentent. Aussi sûr qu’elles n’en sont qu’eau aux quatre cinquième, le reste n’est pas de nous. Pour elles non plus. L’esprit des populations est bien plus aromatique lorsqu’on les quittes ; pourquoi l’écran est-il si limité ? Seuls deux des cinq sens sont diffusés. L’écho d’un patrimoine incomplet que l’on ferait champion de brasse coulée dans l’attente de voir s’élever une pyramide dans un jardin en friche. S’il se remettait à neiger, pourrions-nous prétendre qu’un nouvel iceberg peut être escalader ?

Publié par ringrave

Mardi 8 juin 2010 à 23:58

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Revenir aux fondamentaux est parfois une nécessité. Après lecture de l’article Wikipédia sur l’empirisme, j’me dis « Mais oui ! C’est exactement ça ! ». Je fonctionne ainsi, depuis toujours.


A tort ou à raison j'ai touché le sublime.

 Suivre son illogisme nous permet de rêver, s’évader de ce monde que chacun adjectivera comme bon lui semblera. Mais la méthode de raisonnement, logique elle, repose sur des faits, objectifs, concrets, réels. Comment faites-vous pour survivre dans les applications virtuelles ? Exhiber sa vie, ou une vie idéalisée, se donner l’impression d’exister. La peur de disparaître et d’être oublié ? Laisser une empreinte d’un Moi « honorable » par ses pairs pour que l’épitaphe d’une vie malsaine confessée dans une extrême-onction – on ne sait jamais, si le paradis existe autant essayé d’y accéder – autorise le banal « ci-gît un être bien, apprécié de tous, sa perte est une tragédie etc. ». Des louanges si foisonnantes qu’on se demande comment cela se fait-il que le monde soit si pourri alors que tout le monde il est gentil. Et toujours : « les gens sont cons », « tous des moutons », « je suis différent, unique», «je n’ai rien vécu comme personne », « j’ai toujours raison »,  « mais non lui il est gentil si tu le connais », « pourquoi lui et pas moi (et vice versa», j’arrête le massacre.  Le quotidien est gerbant. L’existentialisme est un humanisme…et parfois je me demande ce qu’aurait donner l’humanité si l’homme descendait du loup au lieu du singe…débile ? Pourtant l’expression « l’homme est un singe pour l’homme » prendrait alors une toute nouvelle portée.  

 

Nous sommes « les gens » au quotidien, et nous sommes tous plus ou moins cons, tout du moins LE con pour quelqu’un. Je n’invente rien. Roi de la tautologie, peut être. Mais c’est souvent indispensable de revenir aux fondamentaux.

 

Lorsque l’expérience réelle est gerbante, à quoi bon la sublimer dans le virtuel ? Ne serait-ce pas plus évident de modifier le problème à sa source ?

Mais c’est tellement plus simple de reporter la faute sur les autres…les autres, justement. C’est qui « les autres » ?

 

J’t’en foutrais de la révolution ! J’ai peur de ce qu’il adviendrait d’une révolution menée par une génération empalée dès la naissance si profondément sur l’ère capitaliste que c’est le gland libéralisme qui s’exprimerait de leur bouche, diffusant une fois de plus sa nouvelle semence aux yeux de tous sans que personne ne s’aperçoive de la supercherie. Les conneries achetées sur facebook sont-elles du marché équitable où viennent-elles renflouer des caisses se faisant une fois de plus de l’argent sur la connerie humaine ? Je crois que je ferais un article à l’occaz sur les incohérences que je toise quoitidiennement.

 http://rhingrave.cowblog.fr/images/empirisme2.jpg

 « Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. »



Fils de France, Citoyen du monde.

Publié par ringrave

Jeudi 27 mai 2010 à 21:39

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