Rhingrave

un article de Charlie Hebdo que j'ai tellement apprécié qu'il fallait que je le foutte ici.

"Maman malgré nous


Dire que les femmes mènent le monde est un lieu commun, certes, mais aussi une réalité, à en croire l'étude de Jonathan Levav, spécialiste en marketing à l'université Columbia. Il a invité des candidats à participer à un jeu. Les candidats recevaient les instructions de trois façon possibles : par une femme qui leur touche l'épaule en même temps qu'elle explique ; par un homme qui fait la même chose ; ou par une femme qui ne touche pas. Pendant le jeu, les candidats étaient confrontés à 2 stratégies possibles : l'une pépère mais sans grand intérêt ; l'autre risquée mais pouvant mener à de gros gains comme à de grosses pertes d'argent. Et le résultat, c'est que les candidats les plus enclin à choisir la solution risquée ont été ceux qui avaient été touchés à l'épaule par une femme.
L'explication pour Jonathan Levav, c'est que le contact féminin "réactive le sentiment de sécurité induit par le contact physique maternel pendant l'enfance".
Comme si dans chaque femme qui nous touche, il y a vait toujours un peu de la maman qui dit "n'aie pas peur, il ne peut rien t'arriver" (on peut supposer que cela dépend de l'endroit touché : il est d'autres régions que l'épaule où les réactions seraient sans doute différentes...).
Les misogynes en déduiront que les femmes poussent les hommes à faire des conneries, et les féministes, qu'elles sont le moteur de la prise de risque, donc de l'innovation."
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Le plus étrange c'est que j'ai déjà lu plusieurs fois des articles sur un sujet similaire où toucher une personne vous rendez plus sympathique à son égard. C'est effrayant comme on est biologiquement programmé pour être con, non?
Quand on pense qu'une grande majorité des gonzesses qui ne sont pas trop connes deviennent des garces machiavéliques on comprend mieux l'usage de l'expression "tu peux te toucher".

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Publié par ringrave

Mardi 1er juin 2010 à 19:56

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Revenir aux fondamentaux est parfois une nécessité. Après lecture de l’article Wikipédia sur l’empirisme, j’me dis « Mais oui ! C’est exactement ça ! ». Je fonctionne ainsi, depuis toujours.


A tort ou à raison j'ai touché le sublime.

 Suivre son illogisme nous permet de rêver, s’évader de ce monde que chacun adjectivera comme bon lui semblera. Mais la méthode de raisonnement, logique elle, repose sur des faits, objectifs, concrets, réels. Comment faites-vous pour survivre dans les applications virtuelles ? Exhiber sa vie, ou une vie idéalisée, se donner l’impression d’exister. La peur de disparaître et d’être oublié ? Laisser une empreinte d’un Moi « honorable » par ses pairs pour que l’épitaphe d’une vie malsaine confessée dans une extrême-onction – on ne sait jamais, si le paradis existe autant essayé d’y accéder – autorise le banal « ci-gît un être bien, apprécié de tous, sa perte est une tragédie etc. ». Des louanges si foisonnantes qu’on se demande comment cela se fait-il que le monde soit si pourri alors que tout le monde il est gentil. Et toujours : « les gens sont cons », « tous des moutons », « je suis différent, unique», «je n’ai rien vécu comme personne », « j’ai toujours raison »,  « mais non lui il est gentil si tu le connais », « pourquoi lui et pas moi (et vice versa», j’arrête le massacre.  Le quotidien est gerbant. L’existentialisme est un humanisme…et parfois je me demande ce qu’aurait donner l’humanité si l’homme descendait du loup au lieu du singe…débile ? Pourtant l’expression « l’homme est un singe pour l’homme » prendrait alors une toute nouvelle portée.  

 

Nous sommes « les gens » au quotidien, et nous sommes tous plus ou moins cons, tout du moins LE con pour quelqu’un. Je n’invente rien. Roi de la tautologie, peut être. Mais c’est souvent indispensable de revenir aux fondamentaux.

 

Lorsque l’expérience réelle est gerbante, à quoi bon la sublimer dans le virtuel ? Ne serait-ce pas plus évident de modifier le problème à sa source ?

Mais c’est tellement plus simple de reporter la faute sur les autres…les autres, justement. C’est qui « les autres » ?

 

J’t’en foutrais de la révolution ! J’ai peur de ce qu’il adviendrait d’une révolution menée par une génération empalée dès la naissance si profondément sur l’ère capitaliste que c’est le gland libéralisme qui s’exprimerait de leur bouche, diffusant une fois de plus sa nouvelle semence aux yeux de tous sans que personne ne s’aperçoive de la supercherie. Les conneries achetées sur facebook sont-elles du marché équitable où viennent-elles renflouer des caisses se faisant une fois de plus de l’argent sur la connerie humaine ? Je crois que je ferais un article à l’occaz sur les incohérences que je toise quoitidiennement.

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 « Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. »



Fils de France, Citoyen du monde.

Publié par ringrave

Jeudi 27 mai 2010 à 21:39

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Le "on nous cache tout" n'est pas si loin, même si les-dit forums associés avaient plus de panache dans la démarche que dans le contenu. Ils s'appellent pas "on est parfait" non plus. Je vais pas sortir un lapin d'un chapeau, ni divulguer de grands mystères. C'est pas mon rôle. C’est juste enrichissant/déstabilisant/effrayant/grandissant de voir des envers de décors. Et frustrant de voir se fertiliser des erreurs de jugements dénués d’empirisme. Y a juste une sensation étrange qui survient parfois dans la confrontation, un malaise dû à des tas d'interrogations. Introspection personnelle comme réflexions conditionnelles. Et toujours la même à chaque action : 
Que relève-t-il de l'inné et de l'acquis dans nos états d'esprits ?
Lequel doit être valorisé ?
Si l’on sait que certains facteurs ont la capacité de nous métamorphoser, y’a-t-il perte d’identité ou évolution de notre personnalité ?
Où se situe la limite entre s’incliner, s’adapter et progresser ?


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N'avoir confiance en personne. Pas même en moi...c'est peut-être pour ça.

Publié par ringrave

Jeudi 27 mai 2010 à 0:40

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- Oh, serait-ce une lueur?
- Y'a signalé éboulement : t'y vas si tu veux mais pas moi.
- T'as peur???
- Non, je me suis juste habitué à être dans le noir. J'vois pas l'intérêt de prendre des risques.

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Publié par ringrave

Lundi 24 mai 2010 à 23:12

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